Partager les responsabilités : une posture, pas un vœu pieux
Mai 2025
On ne porte jamais seul ce qu'on ne nomme pas.
Le sentiment d’isolement face aux responsabilités n’apparaît jamais par hasard. Il est souvent le signe d’un déséquilibre structurel, tissé de non-dits, de glissements implicites et d’habitudes installées.
Peu à peu, une charge silencieuse s’installe : certains portent plus que leur part, pendant que d’autres s’en éloignent sans s’en rendre compte.
Ce déséquilibre ne touche pas que l’organisation du travail — il pèse sur les liens, la confiance, et l’envie de faire équipe. C’est autant une fatigue psychologique qu’un frein opérationnel.
Le déséquilibre silencieux
Au fil du temps, certains membres accumulent des responsabilités tandis que d'autres s'en détachent, créant un système dysfonctionnel où la communication s'érode et l'efficacité diminue.
Un collectif se construit par des responsabilités partagées
La force d'une organisation réside dans sa capacité à distribuer équitablement les charges et à reconnaître la contribution de chacun au projet commun.
La corde des responsabilités
Cet outil visuel permet d'identifier clairement qui porte quoi, facilitant la redistribution des tâches et la prise de conscience collective des déséquilibres existants.
Pour avancer vers une responsabilité juste et incarnée, il est essentiel de nommer l'invisible, d'oser la transparence et de cultiver une culture où chacun se sent légitime pour contribuer pleinement au succès collectif.